L'origine de la bête...

 



Le cholestérol est fabriqué au ¾ par notre organisme, c'est à dire essentiellement par le foie, et le quart restant provient de notre alimentation.






 
Au niveau cellulaire, la synthèse du cholestérol se fait dans le cytoplasme des cellules du foie et de l'intestin principalement. La synthèse débute par l'appariement de trois molécules d'acétate en hydroxy-méthyl-glutarate. Cette synthèse est effectuée par l'hydroxyméthylglutaryl-Coenzyme A synthase , une enzyme, en présence de coenzyme AL'hydroxy-méthyl-glutarate est ensuite réduit en mévalonate. Le mévalonate est ensuite décarboxylé en isoprènoïdes à 5 carbones. L’appariement de 6 molécules d’isoprènoïdes aboutit finalement au squalène. Enfin, le squalène subit l’action de la squalène cyclase qui créé les cycles du cholestérol à partir des insaturations présentes dans le squalène. 

Le fait d'avoir un excès de cholestérol dépend de notre patrimoine génétique et des facteurs de l'environnement. Donc certains facteurs sont dépendants de nous, et d'autres non.

Lorsque son taux n'est pas trop important ( voir l'article bref-jai-du-cholesterol) le cholestérol assure un grand rôle structural (imperméabilité des membranes plasmiques, régulation de la viscosité). Il y a un seul cholestérol mais deux systèmes de transport du cholestérol dans le sang : les HDL, connues sous le nom de "bon cholestérol", récupèrent le cholestérol en excès et le ramènent au foie où il est transformé avant d’être éliminé. Les LDL, transportent le cholestérol du foie vers toutes les cellules. Quand cela se dérègle, les LDL s’accumulent et peuvent contribuer à la formation de plaques qui peu à peu bouchent les artères. Selon les personnes, cette machinerie fonctionne plus ou moins bien. En effet, la régulation du cholestérol dépend de facteurs génétiques et héréditaires, certaines personnes y seront donc plus sensibles que d'autres. Nous pouvons constater qu'une personne sur 500 née avec un gène responsable d'un excès de cholestérol. Ce facteur est donc indépendant de notre mode de vie. Aujourd'hui, on réalise un dépistage sur les enfants ayant entre 3 et 9 ans et dont les parents ont un excès de cholestérol. Si on le traite tôt, on limite les risques qu'il peut causer.
Cependant, des facteurs de l'environnement peuvent accentuer le fait d'avoir un excès de cholestérol ou non ainsi que ses effets. Ces facteurs  dépendent alors de notre mode de vie. Par exemple un surplus de tissus adipeux favorise l'excès de mauvais cholestérol, le LDL. A l’inverse, lorsque l’on élimine ce surplus le taux de LDL diminue et le taux de bon cholestérol, le HDL, augmente. En contrôlant notre poids, nous pouvons donc diminuer les risques d'avoir du mauvais cholestérol. De plus, la pratique d'une activité physique permet de diminuer le taux de LDL et d'augmenter celui de HDL. Le fait de fumer, en lui même ne produit pas de cholestérol, mais réduit le taux de bon cholestérol et augmente les risques d'accidents cardio-vasculaires.
Le cholestérol provenant aussi de l'alimentation, il faut faire attention à celle-ci car nous pouvons la contrôler. En effet, un excès d'acide gras saturé entraine du mauvais cholestérol. C'est pourquoi, il faut faire un équilibre entre graisses animales et graisses végétales et consommer de préférence des acide gras mono-insaturés.
Nous ne pouvons pas contrôler notre appareil génétique, donc les réactions de notre corps face au cholestérol ne peuvent être contrôlées. Cependant, nous pouvons influer sur notre mode de vie afin de diminuer les risques causés par le cholestérol.


MACAM


Sources :
Informations tirées des propos du Dr Boris Hansel.

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